HORCYNUS ORCA


Horcynus Orca de Stefano D’Arrigo
Traduit de l’italien par Monique Baccelli & Antonio Werli
Éditions Le Nouvel Attila, paru le 13 octobre 2023
1376 pages

« Bien sûr, vous n’allez pas réussir à en venir à bout, ni même, peut-être, à simplement parvenir à le lire. » –Didier Jacob dans le L’Obs (9/01/24).


REVUE DE PRESSE


« Et c’est à l’instant où surgit l’orque dans le texte – dans la mer –, qu’il se dit que toute son histoire de lecteur avait quelque chose à voir avec ce genre d’apparition miraculeuse et funeste, avec le désir de voir surgir le phénoménal et d’en être visité, possédé, d’apercevoir semblable animal exceptionnel dans les flots immortels du vivant, et d’en recevoir une part qui deviendrait sienne, en partager la nature hors normes. »

Pierre Hemptinne, « L’orque interminable dans les flux immortels de lecture », article publié sur Comment c’est !?, le blog de Pierre Hemptinne (9 janvier 2024).
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« Tout cela est respecté dans la belle traduction de Monique Baccelli et Antonio Werli. Sauf l’intraduisible évidemment, le lemme sicilien qui hybride l’invention linguistique, dont la traduction n’est pas possible, sauf à peser sur le sérieux de l’ensemble. Les traducteurs l’ont savamment évité. D’où un texte français plus fluide que l’original, plus accessible. […]. Le résultat est digne des exigences linguistiques de D’Arrigo, qu’il comprend et respecte parfaitement. »

Riccardo Borghesi, « Horcynus Orca de Stefano D’Arrigo », article publié sur le site L’Italie à Paris (7 janvier 2024).
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Alain Nicolas, « Horcynus Orca, une odyssée historique et mythologique », article publié dans L’Humanité (27 décembre 2023).

François Angelier, « Horcynus Orca : le roman monstre de Stefano D’Arrigo », article publié dans Le Monde des Livres (20 décembre 2023).

« La nouveauté, ce n’est ni le temps de la guerre ni son horreur, c’est la langue darrighienne. Ce “mistilinguisme” avec lequel l’auteur enchaîne pêle-mêle les mythes et les langues. L’équipage tombe de Charybde en Scylla ? Le lecteur, lui, passe de Céline à Calmos, d’Homère au Satyricon de Fellini. »

Camille-Apollonia Narducci, « Insultes siciliennes, tourbillon d’aventures et un style unique : on a lu Horcynus Orca de Stefano d’Arrigo” », article publié dans Marianne (18 décembre 2023).
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« Stefano D’Arrigo a joué un rôle primordial dans la modernité littéraire italienne, comme européenne, d’où l’importance aujourd’hui – et l’enjeu – de cette traduction intégrale française qui est une prouesse, et fait acte, elle-même d’un geste artistique indispensable à l’heure des finitudes et de la reproductibilité de petits romans d’autosatisfaction et de confort. »

Caroline Hoctan, « Un Ulysse peut en cacher un autre : la révélation “Horcynus Orca” », article publié dans la revue D-Fiction (15 décembre 2023).
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« Antonio Werli, co-traducteur de Horcynus Orca, roman de Stefano D’Arrigo retrace l’histoire éditoriale de ce roman hors du commun. Roman des profondeurs marines, Horcynus Orca explore et invente la langue. »

« Créer une langue singulière, entretien avec Antonio Werli », invité de Mathias Enard dans son émission L’Entretien Littéraire sur France Culture (2 décembre 2023).
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« Il y a des textes hors norme. Des phénomènes, voire des monstres littéraires. On a parlé d’Ulysse italien, de Moby Dick méditerranéen, d’un vertige littéraire intraduisible face au 1355 pages. »

Veneranda Paladino, « Dans la mer de mots D’Arrigo », article publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (23 novembre 2023).
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« Fruit d’un travail d’écriture qui a duré près de 20 ans, sa traduction fut tout aussi fastidieuse puisqu’elle a demandé près de douze ans de travail. La langue du livre mélange jargon des pêcheurs de Messine, l’italien du Mezzogiorno, des sicilianismes italianisés, mots-valises et néologismes forgés de toutes pièces. »

Entretien avec Antonio Werli, invité de Pascal Paradou dans son émission De vive(s) voix sur RFI (15 novembre 2023).
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Youness Bousenna, « Horcynus Orca : le monstre littéraire de Stefano D’Arrigo enfin traduit en français », article publié dans Télérama (15 novembre 2023).

« Le roman phénomène Horcynus Orca, de l’Italien Stefano D’Arrigo, paraît enfin en français. »

Julien Burri, « Dans le ventre de la baleine », article publié dans Le Temps (12 novembre 2023).
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« Tout cela, dont on ne peut épuiser la richesse en une seule lecture ni en une simple note de lecture, est porté par une écriture somptueuse, qui entrelace le merveilleux et le réalisme, le comique et la tragédie, le lyrisme et le populaire, selon les flux et reflux de phrases musicales et ondoyantes, à l’image du grand et ultime personnage du livre : la mer. »

Pierre Ahnne, « Horcynus Orca, Stefano D’Arrigo », article publié sur Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne (11 novembre 2023) et repris dans la revue en ligne L’Inventoire (29 novembre 2023).
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Guillaume Contré, « Une odyssée monstrueuse », article publié dans Le Matricule des Anges n° 248 (novembre-décembre 2023)

« Rendre grâce à la très belle traduction, son travail fou, de Monique Baccelli et Antonio Werli qui parviennent à restituer les méandres et les rythmes du phrasé de Stefano d’Arrigo, mais aussi sa folle invention verbale qui pioche à la fois dans le dialecte sicilien, les termes nautiques et ceux à proprement parler, si cela existe comme ne cesse de se le demander le roman, mythiques “comme si un peu de la fable passait dans le fait accompli et un peu du fait accompli dans la fable.” »

Marc Verlynde, « Horcynus Orca Stefano D’Arrigo », article publié sur La Viduité (17 octobre 2023).
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« Dans un ample mouvement de va-et-vient, Horcynus Orca brasse tout, avale tout, vomit tout, tel un maelström où viendrait, à l’envi, se déverser les rêves et les cauchemars d’un siècle déjà condamné. Cette lecture s’apparente à un voyage sublime et terrible – une épopée glorieusement contrariée, qui récompensera au centuple les plus audacieux. »

Fabrice Colin, « Stefano D’Arrigo. La faim d’un monde », article publié dans Lire Magazine n°523 (octobre 2023).
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Martine Laval, « Le Moby Dick du XXe siècle », article publié dans Siné Mensuel (octobre 2023).

Entretien (en anglais) avec Antonio Werli, publié sur le site anglophone The Untranslated (1 octobre 2023).
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« Une triple aventure éditoriale, en Italie, où il fut salué avant même sa parution en 1975, en France, où on l’attend depuis longtemps, et pour Monique Baccelli et Antonio Werli, qui en ont traduit l’ample invention langagière. »

Présentation et publication en avant-première des premières pages d’Horcynus Orca sur AOC media (24 septembre 2023).
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« La langue épouse l’épaisse forme de la mer. Les va-et-vient constants de mots et expressions, les répétitions, les définitions contextuelles, les jeux de mots, la syntaxe-vague, la ponctuation-écume, font que la langue se définit au fil du roman, au rythme des courants qui animent le détroit de Messine, lieu du récit. »

Antonio Werli, texte publié dans la rubrique Chronique Traduction, Le Matricule des Anges n° 246 (septembre 2023).
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« La musicalité – au niveau de la syntaxe, des répétitions, des assonances – et la structure même du roman qui reprend la figure du ressassement, tel le détroit de Messine habité par les courants marins, ont été travaillées au plus haut point par D’Arrigo, c’est vertigineux. Aussi cette musicalité et ce souffle donné à la langue sont une priorité dans notre travail »

« En pleine mer avec Horcynus Orca », entretien avec Antonio Werli réalisé par ATLAS – Association pour la promotion de la traduction littéraire (8 décembre 2015).
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Comment fait-on pour traduire sans trahir un texte ?
Le problème de la fidélité est important : on peut trahir en trompant. Ou trahir par amour. En français il existe deux, trois verbes qui indiquent ces nuances, pas en italien.
Vous traduisez par amour…
Eh oui, par amour j’ai proposé, entre autres, le chef d’œuvre de Stefano D’Arrigo.
Une autre bête noire : qu’en est-il ?
Cela fait des années que je cherche à ce qu’il puisse être traduit : il semblerait que la traduction d’Horcynus Orca soit aujourd’hui en chantier.
Ne pensez-vous pas qu’il s’agit d’une entreprise vraiment titanesque ?
D’Arrigo n’est pas aussi varié que Gadda : je trouverais les solutions pour le rendre en français. Sans toutefois commettre le péché mortel de transposer le dialecte dans un dialecte français.
Et comment alors ?
C’est une question de tonalité. Il faut trouver des moyens alternatifs, lire la langue source en profondeur. Comme s’il s’agissait d’une partition musicale : la lire avec les yeux et ensuite la transformer. La traduction est ceci : saisir ce qui est sous l’écriture, ce qui est caché par le mot.

Dans un entretien publié dans le journal italien La Reppublica (10 décembre 2014), Jean-Paul Manganaro évoque Horcynus Orca, notre chantier de traduction et quelques réflexions sur la traduction que nous partageons entièrement.
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Ulysse italien, Moby Dick méditerranéen, cathédrale invisible du roman moderne et moderniste

Lazare Bruyant, « 5 livres soi-disant intraduisibles », article publié dans Huffpost (5 février 2014).
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Stefano D’Arrigo : Horcynus Orca – la mer mue par les mots

Monique Baccelli et Antonio Werli, atelier de traduction pendant les 30e Assises de la Traduction Littéraire à Arles (9 novembre 2013).
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« Rencontre avec un livre Léviathan : Horcynus Orca de Stefano D’Arrigo », table ronde avec Monique Baccelli, Antonio Werli et Benoît Virot, animée par Dominique Vittoz, textes lus par Carlotta Viscovo et Jörn Cambreleng, aux 30e Assises de la Traduction Littéraire à Arles (8 novembre 2013).
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« Dans l’accompagnement de la traduction du léviathan et chef d’œuvre Horcynus Orca de Stefano d’Arrigo, qu’il a entreprise avec Monique Baccelli, Antonio Werli, que nous remercions, nous livre ce texte. »

Antonio Werli, « Entrer en matière », prose orcinuse publiée dans la revue en ligne Hors-Sol (4 novembre 2013).
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« Le mouvement océanique de l’histoire, le formidable pouvoir d’enchevêtrement de motifs archaïques et mythologiques et de la féroce réalité de la Seconde Guerre Mondiale, la capacité de D’Arrigo à donner une vie violente et lyrique aux éléments du temps et du paysage, de la mer et de la terre, m’ont fait dépasser chacune des barrières linguistiques et grammaticales. Comme seuls savent le faire de rares maîtres, D’Arrigo joue parfaitement du paradoxe, c’est pourquoi l’Orque, le monstre vorace de la profondeur marine, est en même temps porteur de mort et de force vitale. Pesant avec précaution mes mots, je dirais que certains épisodes resteront parmi les grands moments de la littérature. »

George Steiner, « Le mystère de l’Orque, Moby-Dick européen », article traduit par Antonio Werli pour le Fric Frac Club (22 octobre 2013), originalement publié dans Il Corriere della Sera (4 novembre 2003).
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« La violence qu’un écrivain fait subir à sa langue maternelle en inventant son style a du mal à se retrouver sous la plume d’un traducteur. Le roman du Sicilien Stefano D’Arrigo, Horcynus Orca (autre variation homérique), n’a jamais été traduit pour cette raison. »
[NdT : Chose faite depuis la parution de cet article en 2007. On s’est fait violence durant la traduction, oui, mais heureusement aucune langue n’a été maltraitée, juste un peu fracarcassée !]

René de Ceccatty, « Chefs-d’œuvre cherchent traducteurs », article paru dans Le Monde (13 septembre 2007).
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« Réputée intraduisible, faisant appel à des dialectes et à des langages archaïques, l’oeuvre propose l’épopée d’un Ulysse moderne, le matelot ’Ndrja Cambrìa qui revient en Sicile dans le détroit de Charybde, en automne 1943. Objet d’innombrables exégèses, ce livre, plein de réminiscences classiques (Homère mais aussi Dante), tentait, comme l’avait fait peu de temps auparavant Elsa Morante avec La Storia, un récit mythologique de la modernité mais sur un ton délibérément plus visionnaire. »

« Mort de l’écrivain Stefano D’Arrigo Un Joyce sicilien », article paru dans Le Monde (5 mai 1992).
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[page mise à jour le 10 janvier 2024]